Les salariés de Carrefour ne sont pas des marchandises

Les communistes apportent leur soutien aux employés de Carrefour Bourges

Carrefour fait partie de ces groupes qui touchent des dizaines de millions d’argent public. L’argent coule à flot, les rachats d’actions qui stérilisent la valeur créée par les salariés et engraissent les actionnaires se multiplient. Les actionnaires n’ont-ils pas attribué au PDG Alexandre BOMPARD un revenu de près de 10 millions d’euros en 2024  (dont 5,3 millions en actions).

Pourtant les actionnaires du groupe en veulent encore plus. Alors qu’il est demandé des sacrifices aux salariés (comme la demande d’ouverture du magasin le dimanche) pour soi-disant sauver le magasin, le site de Bourges serait mis en location gérance. Il fait partie en 2025 des 39 magasins (24 supermarchés et 15 hypermarchés) ciblés par ces opérations. En même temps Carrefour vient de racheter 60 hypermarchés Cora, 115 supermarchés Match et 11 hypermarchés Casino.

Une obsession le profit à tout prix

Avec ce système de location-gérance, Carrefour continuera à tirer des profits des magasins dont il se débarrasse de fait, en ponctionnant considérablement les chiffres d’affaires des magasins. Les repreneurs devront alors, baisser les salaires, augmenter les prix et réduire les effectifs encore davantage.

Tout le monde y perd, les salariés et les clients sauf les actionnaires de Carrefour.

Comme le dit le syndicat CGT de Carrefour Bourges, la qualité des services pour les consommateurs se dégrade toujours plus, c’est déjà à Bourges :

  • La diminution des effectifs
  • Les fermetures de la bijouterie, de la jardinerie, de services et rayons (voyages, pêche…)
  • L’arrêt des 3 €/60 € avec la carte Pass les mardis
  • La fermeture à mi-temps du rayon traiteur.

Le parti communiste propose la création de droits nouveaux pour les salariés leurs élus et les organisations syndicales 

  • Ces droits nouveaux d’intervention au sein des instances représentatives du personnel et des conseils d’administration sur la gestion et les orientations stratégiques de l’entreprise.
  • Ces droits nouveaux doivent inclure un droit suspensif sur les projets de restructuration et les licenciements.

Nous prônons la mise en place d’un système de coopération à la place du système actuel où les intérêts des tenants de la finance priment. Oui, les salariés et leurs élus syndicaux doivent avoir leur mot à dire sur la stratégie de l’entreprise, ce sont eux qui créent la valeur ajoutée. L’intérêt commun du monde du travail et de la population doit remplacer les intérêts de la minorité des actionnaires. C’est ce que nous appelons du communisme.

Bourges le 23 janvier 2025

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