Depuis 1978, le 29 novembre est célébrée la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Cette date commémore le vote à l’Assemblée générale des Nations unies de la résolution, connue sous le nom de Plan de partage ou de la résolution 181 (II), destinée à créer un État arabe et un État juif, et qui a été adoptée le 29 novembre 1947.
En 2021, l’UNESCO déplorait déjà que « la question de la Palestine ne soit pas encore réglée et que le peuple palestinien ne jouisse pas encore de ses droits inaliénables, tels que définis par l’Assemblée générale, à savoir le droit à l’autodétermination sans ingérence extérieure, le droit à l’indépendance et à la souveraineté nationale, et le droit des Palestiniens de retourner dans leurs foyers, d’où ils ont été déplacés, et de retrouver leurs biens. »
A Bourges et Vierzon les manifestations auront lieu samedi 30 novembre : Le collectif pour la paix en Palestine appelle les organisations progressistes à se mobiliser pour le rassemblement du 30/11/2024 à : * 10H00 à Vierzon devant la Médiathèque * 14h30 devant l’ancienne Maison de la Culture.
Pour info les rassemblements on lieu tout les samedis à Bourges et Vierzon (14H30 et 10H00). A Bourges : Semaine paire ancienne maison de la culture et semaine impaire à la chancellerie.
Rencontre-Débat IMMIGRATION : Fantasmes et réalités
En association avec la Ligue des Droits de l’Homme, Les communistes du Cher vous invitent à une rencontre-débat.
Avec la participation de :
Jean-Claude SANDRIER, député honoraire, ancien mairede Bourges,
Julie DALLOIS, avocate intervenant en droit des étrangers et en droit de l’immigration.
Richard LOPEZ, médecin généraliste en centre de santé
Patricia TEJAS responsable du secteur immigration au parti communiste français
Michel PICARD Ligue des droits de l’homme
Devant l’instrumentalisation politique d’un phénomène vieux comme le monde, devant l’exacerbation des peurs et du racisme rampant :
Quelle est vraiment la réalité? De quoi parlons-nous ? D’un être humain? D’un étranger à l’humanité ? D’un condamné, par sa naissance, à l’appartenance à une classe sociale ou enchaîné à un territoire ? Est-il un « boulet » ou une richesse? Bref, comment traiter humainement un problème humain ?
L’actualité chasse l’actualité. Hier nous aurions pu vous parler des plans de licenciement (Auchan, Michelin, … ), avant-hier des inondations, du dérèglement climatique, avant avant-hier du budget de la sécurité sociale, de l’impact du budget 2025 sur les budgets des communes…etc, bref, des dégâts du capitalisme érigé en système de concurrence généralisé. Mais aujourd’hui l’événement mondial qui chasse tous les autres est l’élection d’un homme reconnu coupable de 34 chefs d’inculpation, un homme, outrancier, misogyne, … s’appuyant sur une rhétorique de guerre civile et de fausses nouvelles. Et pourtant il a été élu et très bien élu. Alors, victoire du complotisme et des fakenews ou colère de la classe ouvrière américaine ?
Fakenews et colère
Les deux mon capitaine pourrait-on répondre. Il est clair que les mensonges (ou absurdités : « les migrants mangent vos chats ») prononcés par Trump, véhiculés par des médias possédés par des milliardaires prêts à mener une guerre idéologique sans merci aux progressistes ont largement pesé dans les débats. Mais nous avons aussi vu (dans les reportages) la colère des américains face à la hausse des prix (inflation), un système de santé inabordable, le coût de l’école, l’absence de protection sociale, la désindustrialisation, les bas salaires, le coût des guerres. Les démocrates n’ont pas répondu à ces questions essentielles croyant que les « bons résultats économiques » (Bourse en hausse, riches toujours plus riches) seraient suffisants pour convaincre la population. « ll n’est pas surprenant qu’un parti qui a abandonné la classe ouvrière a été abandonné par celle-ci » a déclaré Bernie Sanders ancien candidat à la primaire américaine en 2020.
« We will fix it » (Nous allons réparer)
Donald Trump s’appuyant sur ces renoncements a fait croire qu’il résoudrait (réparerait) tous les problèmes en s’appuyant sur des formules simples et percutantes (« We will fix it »). Cette victoire reflète les crises qui traversent la société américaine : fractures sociales, territoriales, divisions au travail, exacerbations des questions ethniques, identitaires. Mais le premier gagnant de cette élection, c’est la « finance » qui aura investi plus de 400 milliards de dollar dans cette élection.
La France, l’Europe n’échappe pas à cette vague
Ne nous y trompons pas, cela ne concerne pas que les Etats-unis. L’Europe, la France sont concernés. En France depuis plus de 20 ans la confiance s’érode entre la population et les dirigeants politiques. Dès 2002, (élimination de L. JOSPIN), les médias, les élus n’avaient pas mesuré la colère des salariés, puis le référendum de 2005 n’a fait qu’amplifier ce phénomène suivi des manifestations des gilets jaunes, la bataille des retraites. Les gens se sentent trahis, déconsidérés et n’hésitent plus à choisir ceux « qu’ils n’ont pas essayé ».
Il ne suffira pas de diaboliser les adversaires.
Et il ne suffira pas simplement de diaboliser l’adversaire de dire que l’autre est un fasciste, qu’il est d’extrême droite pour reconquérir un électorat désabusé, écœuré, en colère. «Taxer les riches » ne suffira pas à renverser l’ordre établi du capitalisme. Seule une réponse progressiste fondée sur les intérêts du monde du travail et sur une politique de paix peut ouvrir une nouvelle voie de progrès assurant le « vivre ensemble » et une meilleure répartition des richesses.
« Là où il y a une volonté, il y a un chemin. »
Nous devons apporter des réponses fortes, crédibles aux colères, qui changent positivement la vie de tous. Répondre aux urgences sociales et climatiques doit devenir une priorité ! Mais il faut aussi apporter des réponses aux inquiétudes sur la sécurité, sur la laïcité (seule garante du « vivre ensemble ». L’heure n’est pas à se lamenter mais à se rassembler et agir.
Mercredi 16 octobre dernier le tribunal de Bourges a rendu son verdict concernant l’affaire des 5 camarades de la CGT de Saint-Florent sur Cher accusés d’entrave à la circulation et de dégradation lors des manifestations contre la réforme des retraites de 2023. Après 10 mois d’inquiétudes du au report du jugement les juges du tribunal correctionnel de Bourges ont reconnu que l’action militante, le droit de manifester n’étaient pas une entrave et que si dégradations il y avait, elles n’incombaient pas aux responsables des organisations déclarant les cortèges.
Le tribunal a annoncé la relaxe pour nos 5 camarades syndicalistes concernant l’entrave à la circulation et les dégradations. Mais une amende de 300€ avec sursis a été dressé pour un camarade. (Et un amende de 2300€ a été requise contre ce dernier syndicaliste ayant avoué la mise à feu des palettes, pour dédommager la Direction des Routes).
C’est une victoire sur le fond (droit de manifester) grâce à toutes les personnes mobilisées pour soutenir nos 5 camarades accusés.
Nicolas SANSU Député prend la parole lors de la manifestation de soutien aux cinq militants syndicaux injustement mis en cause lors des manifestations contre la réforme des retraites en 2023.
Tous à Bourges le mercredi 16 octobre à partir de 12h30 avec nos camarades Yannick, Jean François, Damien, Pascal, Alain, convoqués par le juge du tribunal judiciaire
Nos 5 camarades de Saint Florent sur Cher syndicalistes CGT dont 4 sont membres du Parti Communiste à nouveau convoqués devant le juge du tribunal judiciaire de Bourges le 16 octobre 2024 à 14h.
Pour rappel : Yannick , Jean François , Damien , Pascal , Alain , sont poursuivis pour avoir « dégradé » une route lors d’une action contre la réforme des retraites. Il leur est reproché d’avoir fait bruler une palette sur la nationale 151 le 23 mars 2023, au moment des manifestations contre la réforme des retraites. (Route rappelons le, cent fois plus dégradée par les milliers de poids-lourds qui l’emprunte que par un feu de palette). Nous devons aussi rappeler que cette manifestation avait lieu à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales de salariés.
Nos camarades ont été convoqués une première fois le jeudi 21 décembre 2023 par le tribunal judiciaire de Bourges. La juge qui les a reçus n’a pas voulu juger cette affaire seule. Elle s’est dit prise au dépourvu de la tournure politique de l’affaire et a regretté le rassemblement à l’appel de la CGT, de l’intersyndicale et des forces politiques de gauche, avec en particulier le soutien de Nicolas SANSU député Communiste du Cher, Léon DEFFONTAINES et Frédéric BOCCARA dirigeant nationaux du PCF. Elle leur a annoncé qu’elle reportait l’affaire à plus tard et demanderait d’être assistée de deux autres juges en leur recommandant de ne plus provoquer des rassemblements.
Rappelons aussi que début 2024, le coût des dégradations des manifestations agricoles s’élèverait dans notre département à plus d’un million d’euros. Des poursuites ? Quelles poursuites ? Tout comme les syndicalistes agricoles, nos camarades ne sont pas des voyous, ils doivent être relaxés. Ces attaques contre les syndicalistes salariés (qui se chiffrent à plus d’un millier dans notre pays) sont indignes d’une démocratie. Nos camarades doivent être relaxés.
A l’heure où M. Barnier, premier ministre composé d’un gouvernement fait d’un mélange de macronistes et de gens de droite compatibles avec le Rassemblement National qui s’en accommode (en déclarant ne pas vouloir le sanctionner), envisage un report de 6 mois de l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation et refuse de revenir sur la réforme des retraites :
Faisons du 16 octobre, aux côtés de nos camarades qui sont traduit en justice pour avoir refusé l’injustice, une journée de mobilisation sans précédent.
L’union départementale CGT du Cher organise un barbecue à partir de 12h30 avec prise de parole devant ou à proximité du Palais de Justice. La fédération du PCF du Cher appelle tous ses adhérents, ses sympathisants, les citoyennes et citoyens attachés à la démocratie à y participer et à inviter largement autour d’eux. Venez nombreux exprimer votre colère contre l’injustice.
Une tribune de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, Charlotte Blandiot-Faride, présidente de l’Association pour le Jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF) et Philippe Rio, président de la Coopérative des élus communistes dans le journal Marianne
A 102 ans, Madeleine Ferdonnet vient de nous quitter.
Madeleine Ferdonnet était la fille des résistants Pierre et Jane Boiteau, arrêtés le 23 novembre 1943 par la Gestapo et déportés. Jane Boiteau reviendra des camps mais son mari mourra à Buchenwald en 1944. Madeleine restera à jamais marquée par ces évènements, elle en parlera toujours avec tendresse et émotion.
Madeleine était aussi l’épouse de Pierre Ferdonnet, résistant et déporté, qu’elle rencontre lorsqu’il revient lui aussi de déportation. Ils se marient le 30 avril 1946. De cette union sont nées trois filles : Annie, Françoise et Claudine que suivront de nombreux petits-enfants, arrière-petits-enfants et arrière-arrière-petits-enfants.
Arrivés à Bourges, Rue Jean Bart, Madeleine rentre aux Ets Militaires en qualité de technicienne chimiste.
Tous deux, communistes, sont des combattants pour la justice, les droits, la liberté, le respect de la personne humaine, la paix, l’indépendance de la France …
Tous deux auront consacré leur vie à résister d’une autre façon dans un combat plus pacifique en perpétuant la mémoire. Ils interviennent régulièrement en milieu scolaire pour rappeler à une jeunesse attentive, ce que fut cette période de la guerre 39-45, de la résistance et de la déportation. Leur mot d’ordre : « Ni haine, ni oubli ». Madeleine disait encore en 2013, année du décès de Pierre : « C’est important de transmettre la mémoire, la résistance et la déportation, que des hommes et des femmes n’ont pas hésité à se défendre contre l’occupant en risquant leur vie. »
Jusqu’à ses derniers moments, cette transmission sera restée son engagement, sa mission. Et je me rappelle avec émotion combien sa ténacité et sa clairvoyance pouvaient éclairer les réunions et initiatives de notre parti auxquelles elle a participé très longtemps.
Elle aimait aussi à rappeler, qu’après la seconde guerre mondiale, la France était exsangue, qu’il avait fallu tout reconstruire, les infrastructures routières, ferroviaires, les usines, les hôpitaux, les écoles, etc… Et que ces acquis issus du Conseil National de la Résistance devaient être défendus comme devait être combattues les résurgences du fascisme et de l’extrême droite ces dernières décennies.
Aujourd’hui, les communistes de Bourges et du Cher sont dans la peine. En ce 80ème anniversaire de la Libération de Bourges et du Cher, ils n’oublieront pas Madeleine Ferdonnet, son engagement pour que se pérennise la mémoire de la Résistance et de la Déportation.
Jean-Michel GUERINEAU Secrétaire de la Fédération PCF du Cher
Témoignage de Madeleine dans ce films « Paroles de déportés et résistants du Cher »
Dans le cadre de la journée internationale de la Paix du 21 septembre 2024, la Fédération du Cher du PCF appelle à participer :
Aux rassemblements hebdomadaires pour un « cessez le feu à GAZA ».
BOURGES : ce samedi 14h30 49ème rassemblement devant l’ancienne maison de la culture (Place Séraucourt)
VIERZON : 11H00 à la stèle de la résistance (A côté de la médiathèque)
Au rassemblement « pour la paix partout dans le monde »vers 15h00 à l’issue du rassemblement pour Gaza devant la Préfecture de BOURGES
« Pour son avenir l’humanité n’a d’autre chemin que la Paix »
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