Après les succès des 10 et 18 septembre, serrons les rangs,

Depuis la sortie du rapport sénatorial sur les aides publiques aux entreprises de plus de 100 salariés (et plus de 450 millions d’Euros de chiffre d’affaires) – voir le rapport sénatorial : https://www.senat.fr/notice-rapport/2024/r24-808-1-notice.html), plus personne n’ignore la réalité des chiffres (211 Milliards d’€ pour l’année 2023). Ce rapport permet d’aborder la problématique de la dette publique sous un autre angle que celui des tenants de l’austérité.

 

La dette publique : un miroir déformant et déformé au profit des plus riches.

Rappelons que depuis 2012, les dépenses publiques en France, en pourcentage du PIB(1) , sont restées globalement stables autour de 56% (en dehors de la période COVID). Pourtant, la dette publique ne cesse de s’envoler, dépassant aujourd’hui les 110 % du PIB(1).

Le vrai problème ne réside donc pas dans une explosion des dépenses sociales, mais dans l’effondrement des recettes.

Les exonérations massives accordées aux entreprises, combinées à une distribution sans précédent de ces aides publiques sans contrepartie ont creusé un déficit structurel. Si l’on ajoute à cela une estimation de 80 à 100 Milliards d’€ d’évasion fiscale, on voit bien que les choix politiques des gouvernements successifs, présentés comme des leviers de compétitivité, ont en réalité affaibli les fondements de notre modèle social (Et c’est une volonté politique).

Un système de répartition attaqué et affaibli.

Notre régime de sécurité sociale, basé sur la solidarité et le financement par la richesse produite, est donc aujourd’hui mis à mal. Les recettes fiscales, amputées par des milliards d’euros de cadeaux aux grandes entreprises, ne suffisent plus à couvrir les besoins en santé, éducation ou retraite. Résultat : l’État compense par l’emprunt. Et dans le même temps (de 2017 à 2023, le patrimoine des 500 plus grosses fortunes françaises est passé de 20% du PIB(1)  à 45%.

Il y a URGENCE à changer de système.

OUI, il y a urgence à changer de système et pas seulement une taxe sur les plus riches, mais remettre en place un système  qui permette :

  • une meilleure répartition des richesses créées par le travail plus juste et plus équitable (avec une sécurité emploi/formation tout au long de la vie).
  • de mieux protéger les humains en préservant les ressources naturelles, la biodiversité..

Et pour cela SERRONS LES RANGS.

Pour pouvoir l’emporter, une  alternative majoritaire suppose des transformations radicales et de grandes mobilisations pour les faire aboutir. Faisons grandir dès à présent les luttes pour les salaires et pour l’emploi dans l’industrie et les services publics. Nous réaffirmons notre projet communiste qui est plus que jamais d’actualité, le besoin de communisme et le chemin pour y parvenir en réactualisant le socialisme à la lumière des défis du XXIe siècle.

L’heure est à reconstruire l’unité du monde du travail, c’est-à-dire des forces vives de la société, pour une révolution dans l’économie, dans l’écologie et dans toutes les relations entre les êtres humains. Il s’agit de (re)conquérir de nouvelles avancées sociales, féministes, écologiques et démocratiques, pour un autre ordre du monde, de paix et de coopérations entre peuples et nations libres, souverains et associés.

Extrait de nos propositions (https://www.pcf.fr/propositions_pour_la_france)

(1) PIB : Produit Intérieur Brut

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